ARTICLE ‘A nous Lyon’ – 13.01.11

Ethnocolor

Diversité, multi culturalité, originalité, humanité… Des maîtres-mots qui caractérisent aussi bien cette exposition haute en couleur que l’artiste elle-même.

Oui, il y a de la famine, des guerres ethniques et de la pauvreté. Mais l’Afrique, l’Amérique du Sud et les différentes contrées défavorisées ne se résument pas à ça. En Papouasie, on rit. En Mongolie aussi. A Madagascar, on se fend la poire. Au pérou, itou.

Et Rozenn Leboucher entend bien le démontrer avec Ethnocolor. Loin des préjugés et des on-dit, la photographe s’est attachée à retracer la joie de vivre de populations locales lors de leurs fêtes traditionnelles.

Pendant 10 ans, elle a arpenté le monde, appareil photo au poing, humanité à la main. Des Papou aux Dani en passant par les pèlerins du Qoyllur Riti (Pérou), Rozenn Leboucher a été subjuguée par la bonté et l’hospitalité de ces peuples.

“Tous les clichés représentent des instants de vie pris lors de fêtes et rituels populaires à travers 20 pays du monde”, explique l’artiste de 34 ans, véritable passionnée de photo depuis quinze ans.

Militante dans l’âme, elle entend faire passer par son exposition Ethnocolor un message clair: “Faire connaitre les coutumes et traditions dans le but de les préserver”.

C’est chose faite avec un panel de photographies aussi colorées que joyeuses, aussi teintées d’émotions que chatoyantes. Portraits, scènes de vie, la collection proposée éblouit, séduit et montre que la félicité n’est pas affaire d’argent.
Bien plus qu’une leçon de vie, un regard novateur sur le patrimoine de l’humanité.

ARTICLE ‘A nous Lyon’ – 13.01.11

Ethnocolor

Diversity, multi culturally, originality, humanity… a few key words which characterize as much this exhibition itself for its bright colours, as the artist herself.

Yes, there are starvation, ethnic wars, and poverty. Nonetheless, Africa, South America and different far-off disadvantage lands don’t just get sum up like this.
In Papua New Guinea, they laugh. In Mongolia, also. In Madagascar, they let out a guffaw as well as in Peru. And Rozenn really intends to demonstrate it with Ethncolor.

Far from having preconceived ideas, the photographer has attend to redraw the joy of life of local populations during their traditional festivals.

Since 11 years, she paces up and down the world, her camera slung over the shoulders and her humanity in hands. From the Dani Papou to pilgrims during the Qoylluriti festival, Rozenn Leboucher has been subjugated by the kindness and hospitality of these populations.

” All the snapshot represent instants of life taken during rituals and festivities through 20 countries all over the world “, explains the 34 years old artist, completely passionate of photography since the age of 15.

Militant in her mind, she intends to give a clear message through her exhibition: ” Give knowledge of the worldwide us & customs in order to preserve them”.

And she has effectually done her job with her photographic samples as much colourful and joyful as emotional and shimmering.

The photo collection proposes dazzling and seducing portraits and scenes of festivity and ritual. It eventually shows that the felicity is not about money.

More than a life lesson, it is a fresh look on the intangible heritage.